• Episode 13 :

    Cet épisode clot ainsi la saison 1 mais aussi l'épopée de Nimue.

    Un final qui finit sur les chapeaux de roues avec des combats incroyables entre Merlin et Nimue mais aussi des rebondissements et des sacrifices.

     

    EPISODE 13 : LA MORT D'ARTHUR

     

     

    L'épisode débute par une partie de chasse. Merlin fait également partie de l'expédition au même titre que certains chevaliers de Camelot. Arthur demande alors à Merlin de lui donner sa lance car un bruit se fait entendre mais le prince se prend une branche d'arbre en plein visage tandis que sa lance tombe à terre. Il n'hésite donc pas à vanter les talents extraordinaires de Merlin.

    "N'as-tu donc aucun talent naturel Merlin ?"

    "Non ! Laissez-moi réfléchir... Je ne suis ni un poli de nature, ni un sensible !"

    "Mais juste un peu énervant !"

     

    Le bruit se rapproche alors de plus en plus devant Merlin, effrayé qui a bien évidemment droit à une nouvelle remarque d'Arthur. Une créature alors monstrueuse va alors débouler devant Arthur et ses hommes qui n'ont pas d'autre choix que fuir devant la carrure imposante du monstre.

    Merlin trébuche dans sa course et se retrouve très vite face au monstre, incapable de se défendre sans utiliser sa magie et se faire démasquer. Mais Arthur et un de ses hommes viennent à son secours et l'aide à se relever.

     

    Après être finalement sorti du coeur de la forêt, Arthur vérifie que tout le monde va bien. Merlin fait alors remarquer que Sire Bedivère manque à l'appel. Un cri d'horreur résonne alors dans les bosquets....

     

     

    De retour à Camelot, Arthur et ses hommes décrivent le monstre qui les a surprit en forêt et Gaius réussit à l'identifier. Il s'agit là de la Bête Glatissante, une créature annonciatrice de grands bouleversements. Uther exige alors la mort de la Bête et ordonne à son fils de rassembler les hommes pour une grande chasse le lendemain à l'Aube.

    De retour dans son atelier, alors que Merlin préparer l'épée d'Arthur, Gaius le met en garde sur les caractéristiques de la Créature. Il lui explique que le seul moyen d'en venir à bout est de connaitre ses origines. Merlin ne comprenant pas le sens de ces mots, Gaius lui parle alors de l'Ancienne Religion, la plus puissante magie qui puisse maitriser le don de vie et de mort. Il précise également que la Bête Glatissante possède ce pouvoir : une morsure et on meurt ! Malheureusement, aucun remède n'existe pour une telle morsure.

      

    Dans la nuit qui précède le départ d'Arthur et ses hommes, Morgane fait un horrible cauchemar dans lequel elle voit un monstre semblable à un serpents mais aussi des hommes courir pour échapper à un danger. Elle reconnait également Arthur, allongé au sol et insconscient et Merlin désemparé qui pousse un cri de rage et de douleur. La jeune femme trouve finalement du réconfort auprès de Guenièvre qui accourt et la prend dans ses bras.

    Le lendemain, Arthur fait le point avec les meilleurs chevaliers présents à ses côtés et leur promet la victoire : le peuple doit être défendu !

    Mais alors qu'ils s'apprêtent à partir, Morgane arrive. En pleurs et paniquée, elle supplie Arthur de ne pas se rendre dans la forêt.

    Merlin la conduit alors chez Gaius et tout en l'accompagnant, lui promet de veiller sur Arthur, le jeune magicien ayant une confiance totale en ses dons de prédilection.

    Une fois en forêt, Arthur et ses hommes suivent les traces de la Bête Glatissante qui les conduit jusqu'à une grotte, repère de la Créature. L'équipe part chacun d'un côté et Merlin suit Arthur. Un sifflement se fait alors entendre et la Bête apparait quelques secondes plus tard derrière les deux jeunes hommes.

    Arthur éloigne alors Merlin mais à peine plusieurs secondes d'affrontement, il se retrouve propulsée à plusieurs mètres. Alors que la Bête se rapproche de lui, Merlin tente tant bien que mal d'attirer son attention.

    Le jeune magicien utilise sa magie pour charger l'épée d'Arthur d'énergies bénéfiques mais aussi pour l'envoyer vers le monstre qui s'écroule au sol après l'avoir reçu en plein cou.

    Merlin accourt ensuite vers Arthur, espérant que la Bête n'ait pas eu le temps de le mordre mais constate horrifié que le prince saigne. Il supplie alors les autres chevaliers de venir l'aider et tous ramènent Arthur à Camelot, auprès de Gaius. Merlin demande alors si une solution ne pourrait pas être envisagée pour le sauver mais Gaius lui avoue que non. Le jeune homme promet alors d'en trouver une pour ne pas laisser le prince héritier de Camelot mourir.

    Gaius prend peur lorsque Merlin s'empare d'un livre de magie pour tenter de trouver un remède car Uther peut arriver à tout moment dans la pièce. Merlin avoue cependant qu'il doit sauver Arthur, c'est là son devoir !


    "Le Roi va passer le seuil d'un moment à l'autre !"

    "Il doit rester en vie, mon Destin est de protéger cet homme ! Nous n'avons pas accompli tout ce que nous devions !"

    "C'est la complainte de tout homme !"

    "Gaius !... C'est mon ami... !"

    "Alors sauve-le Merlin !"

     

    Le jeune magicien récite un à un tous les sortilèges qu'il trouve mais malheureusement, aucun d'entre eux ne donne un résultat.

    Uther arrive alors à ce moment et décide de conduire son fils jusqu'à ses appartements. Mais la douleur du Roi est tellement grandissante qu'il s'écroule dans la cour de Camelot. Ses chevaliers arrivent alors et portent eux-même Arthur au Château.

    Merlin qui s'en veut tellement de ne pas avoir réussi à sauver Arthur part trouver le Grand Dragon.

    "Je n'ai pas pu sauver Arthur ! J'ai failli à mon Destin !"

    "Si tel était le cas mon garçon, tu ne seras pas là !"

    "Il a été mordu par la Bête Glatissante, il va s'éteindre !"

    "Respire t-il encore ?"

    "A peine en fait..."

    "Alors il est encore temps de le guérir !"

    "J'ai essayé ! Je ne peux pas le sauver !"

    "Tu ignores comment faire pour le sauver..."

    "Mais en seriez-vous capable vous ?"

    "Peut-être bien... Cela ne sera pas facile !"

    "Je ferais n'importe quoi !"

    "En es-tu sûr ?"

    "Je vous en prie, dites-moi ce que je dois faire !"

    "Très bien... La Bête Glatissante est une créature à laquelle l'Ancien Culte a donné vie. Tu dois faire appel à la magie de l'Ancien Culte pour le sauver."

    "Mais l'Ancien Culte est mort, il y a des siècles de cela ?!"

    "Sache que l'Ancien Culte est la magie de la Terre elle-même. C'est l'essence qui lie toutes les choses entre elles. Il durera bien plus longtemps que l'aire des hommes."

    "Mais en quoi cela contribuera t-il à le sauver ?"

    "Tu dois trouver ceux qui l'observe toujours. Ceux qui maintiennent la vie et la mort sous leur dominations !"

    "Où sont-ils ?" "Rends-toi en un lieu que les hommes appellent aujourd'hui "L'Ile Fortunée. Là-bas, le pouvoir des Anciens est encore et toujours présent. Et c'est là que tu trouveras le salut d'Arthur!"

     

    Merlin remercie alors chaleureusement le Dragon puis révèle à Gaius avoir trouvé le moyen de sauver Arthur : si la magie de l'Ancien Culte a donné vie à la Bête Glatissante, la magie de l'Ancien Culte peut alors sauver Arthur. Mais lorsque Merlin fait part de ses projets à Gaius, l'homme est terrifié et en colère.

    "Il y a une Ile au delà des montagnes blanches, en direction de la Vallée des Rois Déchus..."

    "Non !"

    "L'Ile Fortunée... Vous la connaissez ?"

    "Elle était à ce qu'il parait le centre de l'Ancien Culte. Le Foyer de son pouvoir."

    "Pourquoi ne m'en avez-vous jamais parlé ?"

    "Parce que c'était trop dangereux Merlin !"

    "C'est notre seule chance !! Il faut que je la trouve !"

    "Quand tu l'auras atteinte, que demanderas-tu ??!!!"

    "La guérison d'Arthur !" "La Bête  Glatissante a choisi Arthur, ce qui implique que l'Ancien Culte a décidé de son sort !"

    "Dans ce cas je ferais tout pour qu'il n'en soit plus ainsi !"

    "C'EST LOIN D'ETRE AUSSI SIMPLE !..."

    "Les grands prêtres ont le pouvoir d'accorder la vie ou la mort mais il y a évidemment un prix à payer. Ils ne manqueront pas de demander une vie en échange... Merlin, par pitié, je t'en supplie..."

    "Je suis désolé Gaius... Mais quel que soit le prix, je m'en acquitterais avec joie."

    Dans la foulée, Merlin attèle son cheval pour quitter Camelot. Gaius lui remet alors une carte pour l'aider à localiser l'ile. Il lui remet également une patte de lapin, objet que sa propre mère lui avait remis, afin de porter chance au jeune homme. Sachant bien que Merlin n'accepeterait pas l'objet, Gaius lui explique alors que ce dernier était censé le protéger des mauvais esprits.

    Lorsqu'il s'apprête à récupérer la patte, Merlin l'en empêche, préférant la garder avec lui. Avant de partir, Merlin demande à Gaius de faire en sorte de maintenir Arthur en vie le temps de son retour. D'un regard inquiet et protecteur, Gaius le regarde alors s'éloigner. 

     

    Guenièvre vient alors le trouver et le découvre endormi, épuisé, assis dans un fauteuil au côté d'Arthur. La jeune femme décide de prendre la relève pour permettre à son ami de se reposer.

     

    Une fois seule, Guenièvre fait alors la plus belle des confessions à Arthur.

    "Vous allez rester en vie Arthur. Faites-moi confiance. Parce que j'ai la certitude qu'un jour, vous deviendrez Roi. Vous seriez un plus grand roi que votre Père ne le sera jamais. C'est cette idée qui m'aide à avancer. Vous allez vivre et vous employer à devenir celui que je vois en vous ! Vous ferez de Camelot, un Royaume connu pour sa Justice. Vous serez un Roi que le Peuple aimera et que le Peuple sera fier d'avoir pour souverain. Pour l'amour de Camelot... Vous devez vivre !"

     

    Le peuple de Camelot se regroupe alors dans la Cour, des bougies allumées et le Roi commence à faire ses adieux à son fils devant Gaius qui lui fait remarquer qu'Arthur vit toujours. Néanmoins Uther sait que la guérison est impossible car il ne croit en aucun miracle. Merlin de son côté rejoint enfin l'Ile Fortunée. Il découvre bientôt une jeune femme.

     Ils entamment tous deux la conversation et Merlin explique alors sa venue ici.


    « Bonjour Merlin. »
    « Toi !? »
    « Sais-tu qui je suis ? »
    « Nimue. Ce n’est pas toi dont le dragon parlait… ? »
    « Et pourquoi cela ? »
    « Tu as essayé de me tuer ! »
    « Mais c’était avant de comprendre ton importance… »
    « Et Arthur… »
    « Arthur n’a jamais été destiné à mourir de ma main ! Et aujourd’hui il semblerait que j’incarne son salut !»
    « Tu sais ce que je suis venu demander ? »
    « Oui… »
    « Le feras-tu ? »
    « Je n’ai pas le pouvoir de redonner la vie à quiconque sans rien n’avoir en échange ! »
    « Il y a évidemment un prix à payer !? »
    « Pour sauver une vie, une mort doit advenir pour que l’équilibre soit restaurée. »
    « J’échange volontiers ma vie contre celle d’Arthur ! »
    « Quel immense courage Merlin ! Si seulement les choses pouvaient être aussi simples… »
    « Que veux-tu dire ? »
    « Une fois que l’on a conclu ce marché, rien ne peut plus changer. »
    « Quel que soit ce qu’il faut faire, je le ferais. Sa vie vaut plus de 100 fois la mienne!»
    « La coupe de vie. Sacrée par des siècles de puissantes sorcelleries. Elle contient en elle le secret de l’existence. Si Arthur boit l’eau de la coupe… Il vivra ! » 

    Lorsque le Pacte est finalement signé, Merlin regagne Camelot. Nimue quant à elle, espère qu'il ne regrettera pas son choix. Arrivé au château, le jeune homme trouve  Gaius et lui remet l’échantillon contenant l’eau de Vie pour qu’elle soit donnée à Arthur. Paniqué, Gaius demande alors à Merlin ce que contient la fiole. Le jeune homme lui explique alors qu’elle renferme l’eau provenant de la Coupe de Vie et que s’il la boit, Arthur vivra. Gaius s’apprête lentement à rejoindre Arthur mais se tourne soudainement vers Merlin et sa voix se fait alors plus menaçante. Il lui demande le prix que le jeune homme a du payer pour pouvoir sauver celle du Prince.


     

    « Avec celle de qui, l’as-tu échangée ? »
    « Il n’est pas temps d’en parler ! »
    « Merlin ! »
    « Cessez de vous inquiéter Gaius. Tout se passera très bien, vous verrez ».

     

    Gaius apporte donc l’eau à Arthur, accompagné de Merlin. Uther arrive à ce moment là et leur demande la contenance du flacon. Gaius ment, expliquant qu’il s’agit là d’un remède contre les piqures venimeuses.


    Alors que Merlin s’inquiète du sort d’Arthur, Gaius vient le trouver pour lui dire que ce dernier est à présent hors de danger. Merlin, soulagé, laisse sa pression retombée mais Gaius conserve un air grave car il vient de comprendre le prix payé par Merlin. La nuit passe et Merlin tout de même inquiet s'endort avec la patte de lapin remise par Gaius.
    Le lendemain matin,
    il s’empresse  informer Gaius, heureux de constater qu'il est toujours en vie. Néanmoins l'homme le stoppe dans son élan lui demande de ne pas bouger. Merlin refuse et s’approche prudemment. Il découvre alors horrifié sa mère, Hunith, à terre, le visage couvert de pustules et cloques, bien mal en point et gravement malade.

     

    « Faites quelque chose ! »
    « Si je le pouvais...»
    « Mais de grâce essayez !!! »
    « Merlin il ne s’agit pas d’une maladie ordinaire ! »

     
    Gaius demande alors à Merlin de lui dire le nom de la personne qu’il a rencontré sur l’île fortunée. Le jeune homme lui avoue alors avoir conclu le pacte avec Nimue. 

    « Tout s’est passé comme vous l’aviez dit et elle a demandé un prix. Mais c’est ma vie que j’ai échangée, pas celle de ma mère !»
    « Merlin… Je voudrais pouvoir faire quelque chose… »
    « Je vais trouver un remède, je le promets ! »


    Hors de lui, Merlin part alors trouver le Grand Dragon et le ton monte très rapidement.


    « Vous saviez ce qui allait se passer ! Vous m’avez fait échanger la vie de ma mère contre celle d’Arthur !»
    « Tu disais que tu étais prêt à faire n’importe quoi ! »
    « Saviez-vous que ma mère mourrait ? »
    « Je savais que le prix à payer serait vraiment lourd ! »
    « Mais vous n’avez pas hésité à m’envoyer ! »
    « Nous avons besoin qu’Arthur reste en vie ! »
    « Apprenez que je ne suis pas l’un de vous ! »
    « Nous sommes tous les deux des créatures de l’ancien culte. C’est la source même de ton pouvoir ! »
    « Qu’est ce que cela implique ? »
    « Que ton devoir est de protéger le jeune Pendragon jusqu’à ce qu’il réclame sa couronne car ce jour là, la magie aura droit de citée dans le royaume et c’est alors que je retrouverais ma liberté. »
    « Est-ce la seule chose qui vous importe ? J’ai toujours cru que vous étiez mon ami!»
    « Je suis bien plus que ton ami Merlin. Je suis ta famille ! »
    « Non ! La seule famille que j’ai c’est ma mère et je l’ai tuée par votre faute ! »
    « Sa vie n’a pas été sacrifiée en vain ! Tous les deux Merlin, nous allons accomplir de grandes choses ! »
    « Vous ne serez jamais relâché ! A cause de ce que vous avez fait, jamais vous ne veillerez la lumière car j’y veillerais ! »

     


    Merlin décide alors de sauver sa mère coûte que coute. Il retrouve Gaius et lui avoue tout.
     

    « Je dois la sauver ! »
    « Tu ne le peux ! »
    « Si l’équilibre du monde a besoin d’une vie alors Nimue prendra la mienne ! »
    « Non Merlin ! »
    « Si ! Je vais retourner sur l’ile ! »
    «Tu es si jeune ! Tes dons… ton destin, sont bien trop précieux pour être sacrifié !»
    « Mon Destin ? Il s’agit de ma mère ! Mes pouvoirs ne signifient rien si je ne peux pas la sauver. Vous m’avez tellement appris…. Vous m’avez appris qui je suis… appris le but ultime de dons que j’ai reçus… appris que… que la magie devait être utilisée pour servir de justes causes et uniquement cela. Mais par-dessus tout Gaius vous m’avez toujours appris… à agir selon ma conscience.»
    « Merlin… »
    « Je vais aller faire mes adieux à Arthur ! »


    Merlin part donc rejoindre Arthur pour le tenir informé des décisions qu’il vient de prendre. Il lui demande aussi de promettre de se trouver un serviteur qui ne soit pas un « infâme flatteur ». Merlin révèle ainsi pour la première fois être heureux d’être son serviteur et qu’il le sera toujours, jusqu’à son dernier jour. Ses propos surprennent Arthur.


    « Quelques fois je pense bien te connaitre Merlin. Alors que parfois… »
    « Moi… je vous connais ! Vous êtes un valeureux guerrier. Un jour… vous serez un grand roi ! »
    «  Tes propos me touchent vraiment ! »
    « Mais apprenez à écouter aussi bien que vous combattez ! »
    « D’autres conseils peut-être ? »
    « Non. C’est tout… Ne vous… conduisez pas comme un crétin. Retenez simplement ça.!
    »


    Ses paroles rendent Arthur perplexe qui découvre une autre facette de Merlin (il faut aussi préciser qu’il ne s’y attendait pas !). Le magicien reste quelques instants seul derrière la porte et on le découvre bouleversé de devoir ainsi partir. Il se rend ensuite chevet de sa mère où Guenièvre qui veillait sur elle, l’informe que Gaius a du s’absenter pour un moment, chercher quelques plantes.


     
    « Je suis navrée… »
    « Non… elle va aller mieux ! »
    « J’ai essayé de la soulager le plus possible. » 


    Merlin, sincèrement touché par la générosité et le dévouement de Guenièvre lui avoue alors qu’elle a un cœur généreux et qu’elle doit le garder à jamais. De nouveau seul avec sa mère, Merlin s’entretient avec elle. Il lui remet également la patte de lapin pour lui porter chance.


    « Je te promets que tu vas aller mieux, fais moi confiance. Tu verras…»
    « Tu es un fils si gentil… »
    « Surtout ne te fais aucun souci pour moi. Je sais que les Dieux prendront soin de moi et qu’un jour je te reverrais. »
    « Tu vas me manquer. »
    « Tu me manqueras aussi »


    La nuit passe et le lendemain Merlin est surpris de ne pas trouver Gaius. Il trouve alors une lettre qui lui est adressée dans lequel le vieil homme lui explique tout.

     


    « Cher Merlin,
    Ma vie a déjà presqu’atteint son terme. Il faut bien avouer que dans l’ensemble, elle n’avait pas grand intérêt. On ne se souviendra guère de mon passage sur Terre. En revanche Merlin, ta vie est destinée à de grands desseins. Observe les principes que je t’ai enseignés et j’ai la certitude qu’un jour tu deviendras le plus grand sorcier de tous les temps. T’avoir connu demeure ma plus grande joie. Et me sacrifier pour toi est avant tout un honneur. Tu es et tu seras toujours le fils que je n’ai jamais eu. »


     Merlin désespéré se lance à la poursuite de Gaius au moment où le vieil homme atteint l'Ile Fortunée et retrouve Nimue. Celle-ci lui avoue ne jamais avoir pensé le retrouver ici. 


    « Madame ! »
    « Voilà bien longtemps que vous ne m’avez pas appelée ainsi. »
    « Je suis venu vous demander de m’aider ! »
    « Comme vous me l’avez demandé autrefois pour Uther. Vous en avez détesté l’issue ! »
    « Je suis offre l’occasion de racheter la mort de son épouse. »
    « Je viens juste de sauver la vie de son fils. Que voulez-vous de plus ! »
    « Que cette fois vous en demandiez un juste prix. Merlin a l’intention de vous donner sa vie en échange de celle de sa mère et… je veux que vous preniez la mienne à la place ! »
    « Pourquoi devrais-je exaucer votre souhait ? Vous êtes restés immobiles alors que nos amis brulait vif lors des persécutions. Vous n’êtes rien de plus qu’un traitre ! »
    « Merlin est le seul à pouvoir rétablir dans ses droits dans ce pays. Au côté d’Arthur il sera à même de créer un nouveau royaume : un monde paix et de beauté dont nous rêvons tous ! »
    « Et vous êtes prêts à sacrifier votre vie pour l’avenir qu’ils construiront ? »
    « Pour Merlin, je suis prêt à donner ma vie ! »


    Merlin arrive alors à ce moment là !


    « Merlin. Déjà de retour ? »
    « Mais qu’as-tu fait ? »
    « Ta mère est sauvée. N’est ce pas ce que tu voulais ? »
    « Tu l’as tué ? »
    « C’est ce qu’il souhait ! »
    « J’ai offert ma vie pour Arthur pas celle de ma mère ni celle de Gaius !! »
    « L’ancien culte n’a cure de ce qui reste ou non en vie. Ce qui importe c’est que l’équilibre du monde soit restauré. Pour sauver une vie, il faut prendre une vie et cela Gaius le savait ! »
    « Il ne s’agit pas de l’ancien culte, tu es l’instigatrice de tout cela ! »
    « Calme-toi ! Nous sommes trop complémentaires pour devenir ennemis ! »
    « Non, je n’ai à voir avec toi ! »
    « Avec mon appui Arthur deviendra roi !
     « C’est grâce à moi qui le deviendra ! Mais tu ne verras jamais ce jour ! »


    Une bataille s’engage alors entre Nimue et Merlin.
    Etant tous deux une « créature de l’ancien culte », elle réitère sa question et demande à Merlin de se joindre à elle, chose qu’il refuse à nouveau.


    Une boule de feu touche alors Merlin et Nimue qui le croit alors mort, s’éloigne. Mais Merlin ouvre les yeux et la surprend par derrière. Il lui révèle alors qu’elle n’aurait jamais du tuer Gaius.


     


    La pluie tombe alors et Merlin hurle de désespoir devant la mort de Gaius.

    Mais le jeune magicien ne serait rien sans lui : le sort de Nimue s’annule à sa mort. Gaius ressuscite.

     


    « Merlin… Merlin… »
    « Gaius… Gaius vous êtes vivant ? »
    « Qu’est ce que tu as fait ? »
    « Nimue est morte. L’équilibre du monde a du être restauré »
    « Tu es vraiment incroyable ! Tu viens de maitriser le pouvoir de vie et de mort, tu te rends compte ? Nous allons faire de toi le plus grand sorcier de tous les temps !»
    « Vous croyez en moi à présent ? »
    « Et puis…. Je croirais en toi… si... si tu arrêtes… cette maudite pluie d’illuvienne!»


    L’épisode final de la première saison s’achève par le cri de détresse du dragon et Morgane qui se réveille après avoir mentalement entendu la voix de la Bête !
     

    FINAL EN VO (montage réalisé par mes soins, via mes DVD). Enjoy.

     

     

       

     

    J'espère que la VO vous plaira (je trouvais inutile de vous la mettre en VF étant donné que j'ai décortiqué les répliques. Et puis cela vous permet de vous familiariser avec les voix des acteurs :)


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